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Le concept du "lecteur diffuseur éditeur"

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Message par Admin Lun 8 Sep - 16:20

Le concept du « lecteur-diffuseur-éditeur ».
Dans une expérience littéraire, l’écriture n’est pas la partie nécessitant le plus de courage et de pugnacité.
Tenir au bout des doigts un manuscrit de 200 pages susceptible d’intéresser quelques centaines de personnes, n’est pas en soit la plus grande des difficultés. En revanche comprendre les arcanes de l’édition, de la distribution, de la commercialisation, avec toutes les obligations légales liées à l’exercice de chaque profession est d’une toute autre complexité.
Et lorsque je consulte les chiffres « vrais » des ventes, je suis convaincu de l’inutilité d’une machine aussi complexe.
Ventes 2013 après avoir éliminé les blockbuster.(Musso, Lévy, Nothomb…)
Laurent Gaudé : 68514
Yasmina Khadra : 52695
Jean Echenoz : 42338
Catherine Cusset (avant le Goncourt des lycéens) : 31341
Alice Ferney : 22648
Olivier Rolin : 21506
Eliette Abécassis : 19549
Régis Jauffret : 17987
Jean-Marie Blas de Roblès : 14368
Michel Le Bris : 13439
Atiq Rahimi (avant le prix Goncourt) : 12355
Mathias Enard (avant le prix Décembre) : 11471
Amanda Sthers : 10845
Bernard-Henri Lévy/Michel Houellebecq : 33925
Catherine Millet : 28469
Christine Angot : 15171
Nina Bouraoui : 6283
Claire Castillon : 5053
Nathalie Rheims : 4837
Olivier Poivre d'Arvor : 3571
Le monde a changé et l’édition semble refuser de faire sa révolution. Il y a seulement 5 ans, lorsque l’on vous jetait à la figure « il est édité chez Gallimard, au Seuil ou Grasset… », il tombait sur l’ouvrage un label de qualité qui suffisait à déclencher l’admiration et le respect. Promus par ces mêmes maisons, les étagères de nos libraires se sont remplies de traités philosophiques sur le « casses toi pauvre con » ou sur « la caste des Enarques ». Ces grandes maisons sont-elles encore des gages de qualité ? Certainement concernant le catalogue général, mais peut-être pas concernant le choix des lignes éditoriales pour les années à venir.
Il faut bien vivre…
« Je vous entends déjà » « Oui Crespy… Il cherche à nous expliquer les raisons pour lesquelles il s’est fait jeter de chez eux… il ferait mieux de se demander si les refus ne sont pas liés à la qualité de ce qu’il écrit »
A l'évidence, si un matin j’avais trouvé dans la boîte aux lettres un contrat à l’entête Grasset, mon discours eut été différent. Pourtant le reste du raisonnement semble tenir.
Un constat s’impose : Pendant ce temps-là Amazon devenait le champion de la distribution.
– « Mais le petit libraire, il est là, fidèle au poste, prêt à défendre son bastion, à conseiller », allez-vous me dire.
Oui, cent fois oui... pour un petit nombre d'entre eux... et quel bonheur ! un homme avec des livres autour de lui, capable de nous écouter. Nous les lecteurs, mais aussi nous les auteurs. Le premier, le vrai, le seul regard professionnel porté sur notre ouvrage. Longue vie à vous les derniers chevaliers toujours prêts à défendre la culture.
Vous trouverez dans l'onglet "Les libraires", la liste des points de vente dans lesquels il est possible de trouver "Le miroir glacé" vous pourrez partager un moment privilégier en les rencontrant. Et même si vous deviez repartir avec un autre livre que le "miroir glacé (ce qui serait une erreur) je ne pourrais vous en tenir rigueur.
Mais attention!!! un libraire peut en cacher un autre... il existe aussi l'épicier libraire. Aujourd’hui il reçoit des cartons, il ouvre des cartons, il défait des cartons, puis il remplit des cartons (les invendus) il ferme des cartons et il retourne des cartons. Et lorsque vous entrez dans sa librairie, votre ouvrage à la main en le portant comme un trophée ; lorsque vous lui proposez de lire votre ouvrage, de donner son avis de professionnel, il vous répond :
– Si vous croyez que j’ai le temps de lire !
– « Alors Amazon va gagner la partie ? »
Je ne le crois pas, les plates-formes de distribution ont mangé leur pain blanc. Elles ont profité d’internet, elles ont même tenté de l’organiser à leurs profits ; mais la toile est plus rapide, plus puissante. Le consommateur copie et colle l’information, il détourne, il contourne, il cherche et surtout il se regroupe. C’est l’avènement des réseaux sociaux. Je balance sur mon mur et je like.
Elles sont obsolètes les mamies de la distribution. A vouloir contenter tout le monde elles ne plaisent plus à personne. Mon livre préféré, coincé entre le pâté pour chien et la promotion éclaire sur les baskets à moins cinquante pour cent. Impossible de trouver quelque chose pour moi de bien sur le site où Madame Michu vient acheter ses collants.
C’est la perte de l’identité.
A force de regrouper, de plate-former et de diluer nous sommes en perte de repères « qui aime quoi ». J’aimais telle boutique, toutes les fringues appartenaient à une même famille, il y avait une cohérence. Les autres clients me ressemblaient. A mesure que je clic, seul dans mon coin, mon choix s’éthérise, ma cohérence se disperse. – Alors je finis par éprouver le besoin de créer un réseau dans le réseau pour rencontrer mes semblables ; pour appartenir à une tribu. Ainsi je vais pouvoir partager ce que j’aime avec ceux que j’aime.
– « Alors c’est le triomphe des réseaux sociaux ? »
Peut-être pas un triomphe mais beaucoup d’espoir. Par le passé beaucoup savaient faire, mais peinaient à le faire savoir ; aujourd’hui, tous savent le faire-savoir mais sont en manque de savoir-faire. Facebook et twitter ; une grande agitation pour peu de contenu.
Mais, à l’image du commerce alimentaire, dans lequel le consommateur se regroupe pour faire des circuits courts pour gagner en qualité et en coût, le marché culturel a besoin de faire sa révolution. Nous aimons les mêmes choses ! alors regroupons nous en réseau social « auteur-lecteur » partageons autour de lectures et d’échanges.
Vous l’aurez compris la distribution de livre par les voies existantes est compliquée, couteuse, anonyme et déroutante.
Je viens vous proposer un autre concept le réseau social GOLDRUSH devenez « lecteur-diffuseur-éditeur»
Chaque propriétaire d’un exemplaire du miroir glacé ayant donné son adresse mail, se trouve de facto : lecteur (c’est à espérer) mais aussi diffuseur. Il parle autour de lui du roman, invite les futurs lecteur-diffuseur à commander le livre sur le site http://www.goldrush-editions.com/ pour chaque nouvel adhérent, le compte du lecteur-diffuseur originel sera crédité de deux euros. Ce crédit sera utilisable pour l’acquisition des autres livres de la série (l’autre côté du miroir et le miroir aux alouettes), mais seront également utilisables pour l’acquisition d’autres livres édités par GOLDRUSH éditions. Et le choix des manuscrits à éditer ne se fera qu’au travers des lecteurs diffuseurs, qui deviendront ainsi comité de lecture et éditeurs.
La création de ce circuit court donnera naissance à des œuvres qui trouveront un écho dès leurs parutions auprès d’un réseau déjà existant.
Auteurs; lecteurs parlons nous: goldrush.editions@yahoo.fr
Jacques Crespy


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